Une histoire belge...


Dans la série le bétisier des banques, après SG et Kerviel en janvier, puis Bear Stearns en Mars, c'est au tour de Fortis d'accumuler les gaffes.

Mais la liste est incomplète et devrait compter quasiment toutes les banques d'investissements autrefois considérées comme les plus "innovantes"...

Dans le cas de Fortis, celle-ci faisait partie du consortium de reprise d'ABN Amro, (comprenant également Royal Bank of Scotland et Banco Santander).

Dans cette opération imaginée, encouragée et dirigée d'une main de maitre (!!!) par Merrill Lynch, tous n'ont pas été gagnant loin de là (à part biensûr les banquiers conseils de Merrill)

En fait seul Santander a été gagnant en reprenant la partie banque de détail d'ABN Amro, en particulier au Brésil). Pour le reste des actionnaires, cela a été un endettement supplémentaire et dangereux et la situation que l'on connait aujourd'hui, c'est à dire un recours supplémentaire aux actionnaires et une augmentation de capital orchestrée par... vous l'avez deviné, Merril Lynch.

On a dû leur suggérer :"Fume c'est du belge"

Bon allez on ne va pas trop se moquer, la SG n'a pas fait mieux, quant à Barclays, affaire à suivre.

Résultat des courses : un cours en chute de libre et une crédibilité durement entamée, ce qui peut coûter très cher dans le contexte actuel.

Il faut rappeler qu'une augmentation de capital pour les banques sont beaucoup plus que de l'argent frais, c'est leur existence qui est à chaque fois mise en jeux.