Les Allemands et le nouveau plan de sauvetage du FESF


Ce qu'il faut comprendre, c'est que les Allemands n'en ont rien à faire d'Obama, des grecs, de Boursorama, de CNBC, et même de la chute de la Bourse.

Ils ne vont pas céder à ce grossier chantage de quelques « hedge-funds » anglos-us.

On pourrait dire qu'ils sont bornés, mais ils ont des principes, que ça plaise à Goldman Sachs ou pas.

On ne fait pas marcher la planche à billets chez eux. ça ne se fait pas, c'est tout.

La dernière fois qu'ils l'ont fait ça a fini avec Hitler au pouvoir. Cela peut faire réfléchir quand même...

Peut-être qu'ils n'ont pas tout à fait tort.
Tout comme un certain Charles de Gaulle, qui disait : "la politique ne se fait pas à la corbeille".

Si l'on n'y réfléchit bien les cours de Bourse n'ont aucun impact direct sur l'activité économique.

Ce ne sont que les média qui font monter tout cela en épingle, et les politiques qui suivent.

Si la Banque restait à sa place (qui devrait rester modeste) on n'aurait pas ce psychodrame en cours.

Dans le capitalisme, on prend des risques, on gagne et parfois on perd.

Les banquiers et les commentateurs boursiers qui viennent pleurnicher ne sont pas des vrais capitalistes.

Ils prônent le libéralisme quand ils s'en mettent plein les poches puis viennent réclamer des aides et des sauvetages quand tout va mal.

Arrêtez de vous en prendre aux assistés sociaux. Les vrais assistés ce sont ces faux capitalistes.

Dans une économie de marché compétitive chacun doit tenir son rôle et respecter les règles du jeu.

A force de subventions, de niches fiscales et d'aides en tout genre aux entreprises, on fausse le marché et on ne fait que consolider les positions acquises.

En outre on augmente les risques systémiques en comptant toujours plus sur l'endettement (de l'état mais aussi des particuliers via la bulle immobilière).

Donc, vous pouvez dire tout ce que vous voulez sur les allemands, mais au moins ils sont carrés et ils respectent les règles du jeu.

Mais ça les américains ont du mal à le comprendre, d'où les leçons de Geithner et d'Obama.

Mais ils finiront par comprendre. Cela risque juste de faire mal.