Je pense que la hausse récente des marchés action est le plus gros piège à investisseur depuis bien longtemps.
Les causes en sont largement politiques. Les élections américaines à venir qui s’avèrent difficiles à gagner pour les Républicains sont un enjeu énorme qui provoque des efforts financiers, institutionnels et médiatiques inimaginables pour un européen moyen.
Ayant vécu et travaillé aux Etats-Unis, je sais que les milieux d’affaires américains majoritairement dominés par les républicains ainsi que les institutions comme le département du Trésor, le département du travail, la FED, ont tout intérêt à éviter une panique financière juste avant les élections, alors que les signaux venant d’Irak, du Liban, de l’Afghanistan et d’Iran sont extrêmement inquiétants et en partie repris dans les média US. Si l’on ajoute à cela les signes d’éclatement de la bulle immobilière et le ralentissement de l’économie qui en découle, n’importe quel débutant en économie et en géopolitique peut s’apercevoir que l’horizon n’est pas vraiment éclairci et ne justifie pas les records boursiers et les nouvelles rassurantes qui sont claironnés sur les « networks ».
De la même façon, n’importe quel citoyen US était capable en 2002-2003 de savoir que la menace irakienne était bidon, que Saddam Hussein n’avait rien à voir avec Al Qaeda, et qu’il n’y avait pas d’armes de destruction massive dans ce pays, malgré ce que répétait encore et encore la machine propagandiste des télévisions.
Et pourtant le citoyen américain comme l’investisseur américain aujourd’hui gobe le discours qui lui est servi par les médias et peut-être même que les républicains réussiront à se faire élire début novembre.
On peut très bien arriver à tromper ce grand pays qu’est les Etats-Unis parce qu’il est bien formaté et bien conditionné par une consommation de télévision bien au dessus de la moyenne mondiale.
Seulement, la vérité finit toujours par ressortir.
L’Irak n’a pas été transformé en démocratie par l’armée américaine, parce que c’était tout bonnement impossible étant donné l’insuffisance des plans et des moyens qui ont été déployés et surtout du fait de l’arrogance de l’attitude américaine et de leur ethnocentrisme.
Mais de toute façon ce n’était pas l’objectif. L’objectif était de servir certains intérêts et surtout de répandre un rideau de fumée et de faire une démonstration de force.
Après un certain temps tout le monde s’aperçoit du désastre mais ce n’est pas grave : on est passé à un autre sujet. Et ainsi de suite…
De la même façon, les milieux financiers complices de l’administration US servent à répandre des rideaux de fumée et à maintenir l’illusion que l’économie va connaitre un « soft landing » que le Dollar est une monnaie forte et que les actions du Dow Jones sont un bon investissement.
Ils ont besoin de ces apparences là pour gagner les élections et se préparer personnellement et individuellement dans les meilleures conditions aux orages à venir. Car la vérité finira par apparaitre : les Etats-Unis ne sont pas tout-puissants.
Les chiites en Irak, la république islamique iranienne, le gouvernement russe de Poutine, la République Populaire de Chine, sans parler d’Hugo Chavez au Venezuela et le tyran/bouffon nord-coréen, n’ont pas les mêmes valeurs ni les mêmes intérêts que les Etats-Unis. Ils ne laisseront pas les américains perpétuer leur petit théâtre ambulant à leurs dépends.
Ces adversaires/rivaux des Etats-Unis ne sont pas des enfants de cœur et sont très éloignés des idéaux d’un démocrate européen. Mais ils existent et ne vont pas disparaitre du jour au lendemain. Certains d’entre eux défendent même des intérêts qui peuvent paraitre légitimes même si nous n’avons pas les mêmes valeurs.
Mais il ne s’agit même pas de jugement de valeur. C’est tout bêtement de la géopolitique.
Les Etats-Unis sont arrivés au point où ils butent sur des obstacles, et leur légitimité est en outre sévèrement battue en brèche.
Les aventures militaro-industrielles à venir pourraient s’avérer des désastres plus grands encore que l’Irak et causer leur ruine.
Vont-ils pour autant s’arrêter ?
Malheureusement leur illusion de puissance et de contrôle économique autant que militaire les conduira inévitablement à un faux pas.
Et ce faux pas pourrait bien être l’Iran qui ne cèdera pas ni aux menaces ni aux sanctions ni aux attaques préventives.
En fait, un seul de ces actes plongerait les Etats-Unis dans un désastre économique en propulsant le pétrole à des sommets.
Les iraniens le savent et jouent la provocation pour cette raison.
Les dirigeants américains aussi le savent. Et pourtant ils franchiront leur Rubicon.
Dans ces conditions impossible d'investir sereinement sur la plupart des marchés actions. Je privilégie l'Or malgré la manipulation à la baisse en cours, et en particulier la seule valeur qui permet de profiter de la hausse de l'or à venir dans un PEA : Euro Ressources (EUR)
Les causes en sont largement politiques. Les élections américaines à venir qui s’avèrent difficiles à gagner pour les Républicains sont un enjeu énorme qui provoque des efforts financiers, institutionnels et médiatiques inimaginables pour un européen moyen.
Ayant vécu et travaillé aux Etats-Unis, je sais que les milieux d’affaires américains majoritairement dominés par les républicains ainsi que les institutions comme le département du Trésor, le département du travail, la FED, ont tout intérêt à éviter une panique financière juste avant les élections, alors que les signaux venant d’Irak, du Liban, de l’Afghanistan et d’Iran sont extrêmement inquiétants et en partie repris dans les média US. Si l’on ajoute à cela les signes d’éclatement de la bulle immobilière et le ralentissement de l’économie qui en découle, n’importe quel débutant en économie et en géopolitique peut s’apercevoir que l’horizon n’est pas vraiment éclairci et ne justifie pas les records boursiers et les nouvelles rassurantes qui sont claironnés sur les « networks ».
De la même façon, n’importe quel citoyen US était capable en 2002-2003 de savoir que la menace irakienne était bidon, que Saddam Hussein n’avait rien à voir avec Al Qaeda, et qu’il n’y avait pas d’armes de destruction massive dans ce pays, malgré ce que répétait encore et encore la machine propagandiste des télévisions.
Et pourtant le citoyen américain comme l’investisseur américain aujourd’hui gobe le discours qui lui est servi par les médias et peut-être même que les républicains réussiront à se faire élire début novembre.
On peut très bien arriver à tromper ce grand pays qu’est les Etats-Unis parce qu’il est bien formaté et bien conditionné par une consommation de télévision bien au dessus de la moyenne mondiale.
Seulement, la vérité finit toujours par ressortir.
L’Irak n’a pas été transformé en démocratie par l’armée américaine, parce que c’était tout bonnement impossible étant donné l’insuffisance des plans et des moyens qui ont été déployés et surtout du fait de l’arrogance de l’attitude américaine et de leur ethnocentrisme.
Mais de toute façon ce n’était pas l’objectif. L’objectif était de servir certains intérêts et surtout de répandre un rideau de fumée et de faire une démonstration de force.
Après un certain temps tout le monde s’aperçoit du désastre mais ce n’est pas grave : on est passé à un autre sujet. Et ainsi de suite…
De la même façon, les milieux financiers complices de l’administration US servent à répandre des rideaux de fumée et à maintenir l’illusion que l’économie va connaitre un « soft landing » que le Dollar est une monnaie forte et que les actions du Dow Jones sont un bon investissement.
Ils ont besoin de ces apparences là pour gagner les élections et se préparer personnellement et individuellement dans les meilleures conditions aux orages à venir. Car la vérité finira par apparaitre : les Etats-Unis ne sont pas tout-puissants.
Les chiites en Irak, la république islamique iranienne, le gouvernement russe de Poutine, la République Populaire de Chine, sans parler d’Hugo Chavez au Venezuela et le tyran/bouffon nord-coréen, n’ont pas les mêmes valeurs ni les mêmes intérêts que les Etats-Unis. Ils ne laisseront pas les américains perpétuer leur petit théâtre ambulant à leurs dépends.
Ces adversaires/rivaux des Etats-Unis ne sont pas des enfants de cœur et sont très éloignés des idéaux d’un démocrate européen. Mais ils existent et ne vont pas disparaitre du jour au lendemain. Certains d’entre eux défendent même des intérêts qui peuvent paraitre légitimes même si nous n’avons pas les mêmes valeurs.
Mais il ne s’agit même pas de jugement de valeur. C’est tout bêtement de la géopolitique.
Les Etats-Unis sont arrivés au point où ils butent sur des obstacles, et leur légitimité est en outre sévèrement battue en brèche.
Les aventures militaro-industrielles à venir pourraient s’avérer des désastres plus grands encore que l’Irak et causer leur ruine.
Vont-ils pour autant s’arrêter ?
Malheureusement leur illusion de puissance et de contrôle économique autant que militaire les conduira inévitablement à un faux pas.
Et ce faux pas pourrait bien être l’Iran qui ne cèdera pas ni aux menaces ni aux sanctions ni aux attaques préventives.
En fait, un seul de ces actes plongerait les Etats-Unis dans un désastre économique en propulsant le pétrole à des sommets.
Les iraniens le savent et jouent la provocation pour cette raison.
Les dirigeants américains aussi le savent. Et pourtant ils franchiront leur Rubicon.
Dans ces conditions impossible d'investir sereinement sur la plupart des marchés actions. Je privilégie l'Or malgré la manipulation à la baisse en cours, et en particulier la seule valeur qui permet de profiter de la hausse de l'or à venir dans un PEA : Euro Ressources (EUR)