Une Macro-Perspective (parfois polémique) sur les marchés financiers et l'économie politique...
mercredi 29 avril 2020
mardi 28 avril 2020
Le ratio Or/Pétrole et les perspectives des actions des mines aurifères...
Comme vous avez pu le remarquer, le marché de l'or est un de mes sujets de prédilection sur ce blog (avec les crises financières...)
Je m'y intéresse depuis près de 15 ans.
Depuis 2006 pour être précis, puisque c'est la date à laquelle j'ai commencé à investir dans ce secteur...
A cette époque, le marché haussier de l'or avait déjà commencé depuis près de 5 ans mais il n'en était qu'à son début....
Pour rappel, voici (ci-dessous) l'évolution du cours de l'or (en dollars) depuis 25 ans :
On voit bien le "double bottom" de 2000 et 2001, exactement au moment au moment du pic de la bulle internet, et où l'Or était définitivement perçu comme une "relique barbare" (comme dirait Keynes) et vraiment un investissement "Has been".
Je ne sais pas combien de temps ce ratio va rester aussi élevé, mais il est probable qu'il le reste un certain temps. On ne va pas revenir du jour au lendemain à une situation "normale".
Et là où il est intéressant c'est qu'il risque d'impacter très positivement les fondamentaux des mines d'or puisque leurs coûts sont très largement corrélé avec les cours du pétrole (activité minière très énergivore, du fait des camions et engins en tout genre qui fonctionne au carburant pétrolier) , alors que leurs revenus sont corrélés au cours de l'or bien évidemment...
Nous pourrions donc être à la veille d'un mouvement de hausse et de rattrapage historique pour ces valeurs avec un indice HUI qui pourrait même dépasser les plus hauts précédents de 2011.
Peut-être que les mines d'or vont ENFIN mériter leur nom...
Mais avant cela, il est encore possible que leurs cours soit impactés négativement par la prochaine vague du krach boursier que j'anticipe entre ce printemps et l'automne prochain. (ce genre de correction peut emporter toutes les actions de façon indiscriminée, à court terme en tout cas).
Donc c'est le moment de se préparer, mais en y allant prudemment. C'est ce que je fais actuellement.
J'ai déjà lu quelques analyses d'investisseurs avertis (pas nécessairement des "Gold Bugs" canal historique) et qui commencent à s'y intéresser...
(A suivre...)
Je m'y intéresse depuis près de 15 ans.
Depuis 2006 pour être précis, puisque c'est la date à laquelle j'ai commencé à investir dans ce secteur...
A cette époque, le marché haussier de l'or avait déjà commencé depuis près de 5 ans mais il n'en était qu'à son début....
Pour rappel, voici (ci-dessous) l'évolution du cours de l'or (en dollars) depuis 25 ans :
Parallèlement à cela je me suis intéressé aux actions des mines aurifères et le moins que l'on puisse dire c'est que l'évolution a été très chaotique durant cette période...Beaucoup plus volatile que son sous-jacent (l'Or).
Voici l'évolution sur 25 ans de l'indice HUI qui contient toutes les actions des principales mines d'or et d'argent cotées :
(On notera en particulier la désespérante descente aux enfers entre fin 2011 et début 2016...)
A cause de cette contre-performance, comme on peut s'en douter, le ratio entre l'indice HUI et le cours de l'or a été sur une pente descendante depuis le début du marché haussier séculier de l'or..
Voici l'évolution de ce ratio HUI/Gold depuis 25 ans :
On voit très bien que mise à part au tout début du marché haussier (2001-2004) où les actions aurifères ont surperformé l'or (sans doute parcequ'elles avaient été laissé pour mortes auparavant...), elles n'ont ensuite que sous-performé l'Or, jusqu'à aujourd'hui...
Et le ratio Or/Pétrole alors ?
Maintenant, venons-en au titre du post, où je fais référence au ratio Or / Pétrole (Gold/Oil ratio pour les anglophones)
Je m'y suis souvent intéressé sur ce blog depuis 2007, mais à l'époque c'était dans un contexte très différent, puisque le cours du pétrole s'envolait sur fond de hausse des matières premières et discours sur le "Peak Oil". A l'époque j'anticipais surtout un rééquilibrage de ce ratio, en faveur de l'or et au détriment du pétrole, ce qui est arrivé à partir de 2008 jusqu'à aujourd'hui.
Aujourd'hui nous sommes dans un contexte radicalement différent où on assiste au paroxysme de ce ratio qui peut être riche d'enseignement et mérite d'être observé de près.
Sur le graphique ci-dessous, on voit en effet une hausse de ce ratio Gold/Oil (WTIC) qui parait presque aberrante, suite à la chute historique des cours du pétrole conjuguée à de nouveaux plus hauts sur le cours de l'or.
Je ne sais pas combien de temps ce ratio va rester aussi élevé, mais il est probable qu'il le reste un certain temps. On ne va pas revenir du jour au lendemain à une situation "normale".
Et là où il est intéressant c'est qu'il risque d'impacter très positivement les fondamentaux des mines d'or puisque leurs coûts sont très largement corrélé avec les cours du pétrole (activité minière très énergivore, du fait des camions et engins en tout genre qui fonctionne au carburant pétrolier) , alors que leurs revenus sont corrélés au cours de l'or bien évidemment...
Nous pourrions donc être à la veille d'un mouvement de hausse et de rattrapage historique pour ces valeurs avec un indice HUI qui pourrait même dépasser les plus hauts précédents de 2011.
Peut-être que les mines d'or vont ENFIN mériter leur nom...
Mais avant cela, il est encore possible que leurs cours soit impactés négativement par la prochaine vague du krach boursier que j'anticipe entre ce printemps et l'automne prochain. (ce genre de correction peut emporter toutes les actions de façon indiscriminée, à court terme en tout cas).
Donc c'est le moment de se préparer, mais en y allant prudemment. C'est ce que je fais actuellement.
J'ai déjà lu quelques analyses d'investisseurs avertis (pas nécessairement des "Gold Bugs" canal historique) et qui commencent à s'y intéresser...
(A suivre...)
jeudi 23 avril 2020
L'évolution de l'indice S&P 500 : la crise inédite de 2020... Quelle direction pour les indices des marchés action ?

Comme je l'ai écrit souvent sur ce blog, une inversion de tendance était à attendre tôt ou tard après une hausse en grande partie artificielle, depuis la crise financière de 2008-2011. Mais la violence de la chute et sa verticalité saute aux yeux... (même si un rebond est en cours...)
Maintenant quelle est la suite ?
Selon le scenario "haussier" , la crise du Coronavirus restera une "externalité" imprévisible mais qui n'aura pas de conséquences boursières à moyen terme dès que la crise sanitaire sera passée. L'intervention massive des banques centrales se retrouvera tôt ou tard dans les cours de bourse et il serait naif d'aller contre cette tendance. Il faut au contraire en profiter pour acheter les valeurs qui vont être confortées par la crise actuelle : exemple les GAFAM dont le modèle économique n'est pas menacé par un accroissement du télétravail, bien au contraire.
A noter que cette stratégie ("Buy the dip" ) a bien fonctionné durant les 10 dernières années et j'ai appris à la respecter. Pour moi cette position est représentée par Barry Ritholtz que j'ai suivi depuis 2008 est qui s'oppose aux "Perma-Bears", Gold Bugs et différents analystes plus catastrophistes les uns que les autres et qui sont parfois politiquement alignés avec des positions d'extrême droite aux Etats-Unis. A l'époque où je l'ai découvert grace à son blog "The Big Picture", il faisait partie des sceptiques et des critiques de Wall Street, au moment de la crise des subprimes, mais il a ensuite adopté une attitude pragmatique suite aux interventions des autorités après 2009, et il fait maintenant davantage partie de l'"establishment."
Je respecte sa position, même si elle m'irrite parfois (souvent...), parce que la hausse depuis plus de 10 ans symbolise toute l'injustice économique et sociale qui a explosé au grand jour depuis la grande crise financière de 2008 et la crise européenne de 2011. En résumé, les banques ont été renflouées et/ou ont profité de l'afflux de liquidités, malgré leur responsabilité dans la crise, et c'est le reste de la société (et notoirement les plus vulnérables) qui ont payé les dégâts. Cela s'est vérifié des Etats-Unis jusqu'en Europe, et nous avons vécu dans ce monde là depuis lors, jusqu'à la crise du Coronavirus. Et c'est ce système qui a donné une certaine arrogance à ceux qui en ont profité, au détriment du reste de la population.
Il est donc difficile pour moi d'adhérer et d'acheter ce marché, même si il a été gagnant depuis 2009.
Cependant, Barry Ritholtz, qui s'intéresse de près aux "biais cognitifs" insiste souvent (avec raison) que les décisions d'investissement doivent être détachées le plus possible de nos préjugés idéologiques, politiques ou psychologiques.
Cela pourrait être résumé par le dicton de Wall Street que je me répète souvent "Do you want to be right ? or do you want to make money ?" Peu importe si l'on a raison sur le fond, , si on a des positions perdantes...
A Wall Street on dit aussi souvent "Don't fight the Fed..."
Peu importe ce que l'on pense de la politique des banques centrales sur leur politique et leur bien fondé socio-économique, il ne fait pas parier contre elles, puisque leurs ressources sont infinies.
Selon le scenario "baissier", le premier krach de Mars, n'est que le début d'un retournement de tendance majeur, à mesure que les statistiques vont confirmer la catastrophe économique en cours.
Même si l'on a passé le pic de contamination et des morts du virus au pris d'un confinement devastateur pour l'économie, le déconfinement ne pourra être que progressif et l'avenir reste plein d'incertitudes puisqu'on ne sait pas quand on arrivera à atteindre l'immunité collective, trouver un vaccin ou un remède...
En attendant, les dégats économiques dûs à l'incertitude et aussi tout simplement aux changements d'habitudes, auront des conséquences en cascade : faillites d'entreprise, chomage massif, endettement exponentiel des Etats...sans compter le Krach historique du marché du pétrole qui n'a pas fini de faire des dégats, et peut potentiellement déclencher une crise financière systémique.
Toutes les interventions monétaires ne pourront contrer ce renversement psychologique et ce changement de paradigme.
Mon point de vue :
Instinctivement, je penche davantage pour le scénario baissier, mais il reste encore à se confirmer. J'essaie d'éviter les biais cognitifs dont je parlais, même si j'estime que la crise actuelle valide tout le scepticisme que certains analystes exprimaient depuis presque 10 ans. (dont les "goldbugs" biensûr)...
Le fait demeure qu'ils ont manqué ou ignoré un marché haussier sur les marchés actions, mais ne faut-il pas d'abord privilégier la préservation du capital, sachant que le krach de Mars a effacé en 2 semaines plus de 3 ans de hausse...
En tout cas je suis assez circonspect dans la période actuelle et j'estime que pour faire du trading à court terme, je pense qu'il faut être extrèmement prudent (dans les deux sens : haussier ou baissier).
Et tout cela confirme l'intérêt de l'analyse technique adossée à une longue expérience et un bon "money management" , qui doit permettre d'éviter les biais psychologiques et leurs conséquences couteuses...
A plus long terme, je m'aperçois que mes positions sur l'or restent plus que jamais valides dans le contexte actuel, et il va y avoir de bons coups à jouer sur certaines actions aurifères dans les mois et les années qui viennent, mais là aussi il faut y aller graduellement et se renseigner soigneusement.
mardi 21 avril 2020
SItuation inédite : Le pétrole à un cours négatif à certaines échéances.
Il semble que certains spéculateurs, petits ou gros, ont fait les frais de cette situation extra-ordinaire.
Certains acheteurs vont arriver au terme de leur position sur les futures avec l'obligation de prendre livraison "physique" du pétrole, alors que les capacités de stockage sont actuellement en voie d'épuisement, spécialement dans certaines régions.
Tout cela explique une situation à priori impensable : des cours du pétrole qui peuvent être négatifs....
Bon évidemment, cela ne veut pas dire que l'on va vous payer pour remplir votre réservoir à la station essence (du moins... pas encore...).
La situation expliquée par ZeroHedge (pour les anglophones) :
Oil Producers Will Pay You $54/Barrel To Take South Texas Sour Off Their Hands
All day long we have been told, "ignore the price collapse in the May WTI futures contract," look over here instead at how well stocks have rebounded...
Excuses vary from "it's purely technical" to "a fund or twelve probably blew up, it's not fundamental" to "ahh, it's just the roll" but as it becomes clearer and clearer that the world is coming to terms with what Goldman called "The Largest Economic Shock Of Our Lifetimes", and the record surge in excess oil output amounting to a mindblowing 20 million barrels daily or roughly 20% of global demand.
Besides that simple supply/demand imbalance, we explained here in great detailexactly what drove today's move:
...all the storage in Cushing is booked, and there is no price they can pay to store it, or they are totally inexperienced in this game and are caught holding a contract they did not understand the full physical aspect of as the time clock expires.
Or, put another way, today's negative prices are the reflection of dire market conditions for producers, and as the following price sheet from Plains Marketing LP notes, producers are paying up massively for you to take crude off their hands...
As Elisabeth Murphy, an analyst at consultant ESAI Energy previously noted, "these are landlocked crude with just no buyers. In areas where storage is filling up quickly, prices could go negative. Shut-ins are likely to happen by then."
And it's not about to get better anytime soon as oil demand has been so battered by global government lockdowns to stop the spread of the coronavirus (that are being reinstated amid secondary waves of infection or delayed for fear of such) that any conceivable oil production cut is a drop in the ocean.
Yes, the crude futures curve offers hope but that contango is supported by the ETF as much as anything else and given spot deliverable prices above, rolling down that curve of pain, just as May contract longs did today, to converge with spot will come very soon for June... and as Kyle Bass explained this afternoon, there is little expectation that the Saudis and Russians will take their foot off the throat of US shale anytime soon...
lundi 20 avril 2020
La deuxième vague du Krach est pour bientôt : le Pétrôle montre le chemin...
La deuxième vague du Krach est pour bientôt : le Pétrôle montre le chemin...
N'oubliez pas que le paroxysme de ce krach en Mars est arrivé non pas à cause des nouvelles sur le virus mais à cause de l'échec des négociations de l'OPEP+ au cours du week-end du 7-8 Mars qui a précédé l'une des pires semaines de l'histoire boursière.
Moralité, il ne s'agit pas QUE du Coronavirus.
Les conséquences économiques d'un retournement de conjoincture (dont les prémices se faisaient déjà sentir avant Mars) n'en sont qu'au début, lorsque les statistiques économiques vont être publiées.
A mon avis il faut utiliser le rebond actuel pour sortir à moindre frais des positions encore acheteuses. En gros, entre maintenant et la mi Mai...
Quelques arguments supplémentaires en provenance de ZeroHedge (source : Bloomberg's Cameron Crise), qui analyse la correlation et le décalage entre les cours du Pétrole et du S&P500.
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The Last Time This Happened To Oil, Stocks Collapsed 30%
While the velocity of stock markets' rebound is making headlines, it's the energy complex that is screaming at the top of its lungs - something is wrong, very wrong.
A total bloodbath in black gold this morning as a combination of fundamental (weaker and weaker demand outlooks as global GDP forecasts collapse and headlines that Russia actually increased supply by 1% in the last 3 days) and technical (massive flows into USO - the Oil ETF - and shifts in the way the ETF is constructed to use 2nd month futures, combined with the contract roll) has sent the front-month (May) WTI futures down a stunning 40%-plus....
With the May contract trading with an $10 handle...
Most critically, the prompt-spread (between May and June in this case) has collapsed to record lows...
We have seen this pattern before - as the chart above suggests. Bloomberg's Cameron Crise also notes that the last time we saw such a huge spike the prompt-spread was December 2008... which just happens to coincide with an equally impressive surge/rebound in US equity markets (27.5% on a trough to peak basis from mid-November to early January)... only to end very badly around 30% lower...
Coincidence that we are seeing the exact same pattern play out as stocks soar and oil's curve implodes?
As Crise warns, maybe the oil market is offering a warning of just how significant the economic damage will be - damage that you could argue is no longer reflected in the price of equities (which seem entirely focused on The Fed put and vaccine/treatment hopes).
Trade accordingly.
lundi 13 avril 2020
mercredi 8 avril 2020
US Dollar index vs Gold "index" : un découplage assez rare

Analyse : En général, le Dollar index $USD (en vert sur ce graphique), qui représente la valeur du dollar contre un panier pondéré des autres devises fiduciaires (fiat), est corrélé avec sa valeur relative contre l'or, c'est à dire le cours inversé de l'or en dollar (en rouge).
En bref: quand le Dollar est fort contre les devises il l'est aussi contre l'or
Et bien, depuis près d'un an, ce n'est plus aussi vrai. Ce qui est intéressant dans ce graphique c'est que la décorrelation date en fait de la mi 2019, et non des événements récents.
Et c'est tendance pourrait s'accentuer...
En effet, la force relative du dollar au moment du krach, n'a été accompagnée par la faiblesse de l'or que sur une période très courte (en gros, du 10 au 22 Mars). Ensuite l'or a démarré son rebond toujours en cours et a donc accompagné la hausse du dollar
Que faut-il en conclure ?
La question est de savoir si la politique monétaire de plus en plus inflationniste va finir par entrainer une poussée inflationniste, et une perte de confiance définitive dans le dollar.
Certains diront que c'est déjà le cas lorsqu'on regarde le cours de l'or depuis 20 ans, et les achats massifs et répétés des banques centrales chinoises, russes, et même occidentales depuis peu...
Mais la crise actuelle et l'intervention massive de la Fed pourrait bien amplifier cette tendance de long terme.
mardi 7 avril 2020
L'indice des matières premières : une observation intéressante...
En tant qu'adepte de l'analyse technique et chartiste (combiné à de sérieuses convictions macro-économiques et même historiques) , je n'ai pas pu ignorer cette analyse de Chris Kimble , qui propose une perspective intéressante.
Cela confirme que nous sommes à un moment charnière , d'un point de vue de l'histoire financière et des politiques économiques.
C'est un peu la dernière chance pour les politiques des banques centrales.
Ou bien elles arrivent à maintenir les illusions et relancer la machine (jusqu'à la prochaine crise) , ou bien nous allons vers une dépression plus profonde, mais peut-être plus... honnête, qui nous ramènerait à une économie plus durable.
Les prochaines semaines et les prochains seront à observer soigneusement.
Comme souvent , il faudra ignorer le bruit des informations quotidiennes, et observer ce qu'il se passe une fois que la poussière est retombée...
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Source : Chris Kimble, Kimble Charting
Are we headed towards a Depression or is the worst already behind us? In today’s world, comparisons to the great depression are easy to find.
Are the Depression concerns well founded or are the declines of late already pricing in a bottom?
In my humble opinion, this chart and the upcoming price action of this index will go miles and miles towards telling us if we are headed towards very tough times or if the huge declines of late are actually in a bottoming process.
This chart looks at the Thomson Reuters Equal Weighted Commodity Index on a monthly basis over the past 54 years. The index has been heading south, reflecting weakness in demand for basic commodities over the past 9 years, despite easing of credit around the world by central banks.
The index tested 29-year support in 2009, which ended up holding, reflecting the worst of the financial crisis was priced into the market.
Now the decline over the past 9 years has the commodity index currently testing the 2009 lows. This support is support until broken!
Joe Friday Just The Facts Ma’am; If the index holds at 2009 support, it would suggest that lows are in play and the worst has already been priced into the markets. If the index breaks this 40-year support/resistance line, it would suggest that some really tough times are ahead! What this index does from here, friends will send all of us a very important message about the future of the macroeconomy.
Two weeks ago today, Joe Friday reflected that “Three support levels” were in play, sending important messages to the markets. See Post Here
This 3-pack reflected that the S&P, Doc Copper and Crude Oil were ALL facing support tests at each (1). Remember, support is support until broken!
What has happened since Joe Friday shared that strong support levels were in play? The S&P has experienced the largest 3-day rally since the 1930’s and yesterday (4/2) Crude Oil experienced the largest single-day rally (Up +26%) in the past 40-years!
Just the Facts Ma’am; Crude Oil, Doc Copper, S&P 500 and the TR commodity index are ALL TESTING LONG-TERM SUPPORT LEVELS AT THE SAME TIME! What these four assets do at these support tests will go miles and miles towards answering if a Depression is coming or the worst is already priced into the markets!!!
samedi 4 avril 2020
Après une hausse record, les prix du pétrole s'effondrent alors qu'une nouvelle querelle éclate entre les Saoudiens et la Russie
Après une hausse record, les prix du pétrole s'effondrent alors qu'une nouvelle querelle éclate entre les Saoudiens et la Russie; La Réunion de Lundi de l'OPEP est annulée. Rétrospectivement, le trading sur un tweet Trump n'a peut-être pas été la meilleure idée.
Source: Zerohedge.
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After Record Rally, Oil Faces Collapse As New Feud Erupts Between Saudis And Russia; Monday OPEC+ Meeting Cancelled
In retrospect, trading on a Trump tweet may not have been the best idea.
On April 2, in what initially appeared to be a belated April fool's joke, the US president tweeted "Just spoke to my friend MBS (Crown Prince) of Saudi Arabia, who spoke with President Putin of Russia, & I expect & hope that they will be cutting back approximately 10 Million Barrels, and maybe substantially more which, if it happens, will be GREAT for the oil & gas industry!"
What followed was the biggest rally in the price of oil ever, as countless oil shorts scrambled to cover their positions amid concerns there could be even a shred of truth to Trump's boast that the oil price war between Saudi Arabia and Russia could be coming to an end, especially since global oil demand had cratered by over 20% just as Saudi Arabia boosted its own output to a record 12mmb/d
One day later, on Friday, the surge continued after R-OPEC members saying they may indeed consider a 10mmb/d cut (which, as we also explained would not be nearly enough to balance the oil market but at least it was a start), with Putin admitting he had spoken with US President Trump saying "we are all worried about the situation" and that he is "ready to act with the US on oil markets" with 10mmb/d in oil production needed to be cut.
However, as his Russian energy minister, Alexander Novak, explained at the same time, any production cut would need to also include US shale producers , something that Trump was certainly not too keen on. As the WSJ reported, "Saudi Arabia and Russia won’t cut unless they get signals from U.S. producers they will reduce output, the officials said. But they added that official joint curbs would be more difficult to enact in the U.S. because of antitrust laws."
And so, the world was excitedly looking forward to the Monday's virtual R-OPEC conference where the question was whether Trump would agree to cut US production (and whether he even had the authority to enforce such a cut)
But before that, something happened that few noticed yet ended up being a gamechanger: among the other things Putin said on Friday, we reported that the Russian president was also kind enough to summarize the reasons for the oil price collapse which he blamed on the coronavirus, the lack of oil demand and, drumroll, the Saudi withdrawal from the OPEC+ deal.
“It was the pullout by our partners from Saudi Arabia from the OPEC+ deal, their increase in production and their announcement that they were even ready to give discounts on oil” that contributed to the crash, along with the coronavirus-driven drop in demand, he said.
“This was apparently linked to efforts by our partners from Saudi Arabia to eliminate competitors who produce so-called shale oil,” Putin continued. “To do that, the price needs to be below $40 a barrel. And they succeeded in that. But we don’t need that, we never set such a goal.”
As it turns out, Saudi Arabia was - and remains - quite sensitive to accusations over who was responsible for the failure of the March 5 Vienna summit which ended up in Russia refusing to be forced into even bigger production to appease Saudi Arabia, and prompted Saudi Arabia to unleash a historic oil glut.
In a statement early on Saturday, the Saudi Foreign Minister Prince Faisal bin Farhan said the comments noted above by Putin laying blame on Riyadh for the end of the OPEC+ pact between the two countries in March were “fully devoid of truth.”
“Russia was the one that refused the agreement” in early March, the Saudi foreign ministry said. “The kingdom and 22 other countries were trying to to persuade Russia to make further cuts and extend the agreement.”
Which just happens to be more fake news, and the reason why Russia balked is because it was faced with what it - correctly - viewed was a hostile ultimatum by OPEC. As the NYT reported:
After talks with OPEC members in Vienna, Russia’s energy minister, Alexander Novak, returned to Moscow for consultations on Thursday. In his absence, OPEC officials met and came up with what amounted to an ultimatum. The group as a whole would trim production by 1.5 million barrels a day, or about 1.5 percent of world supply. OPEC, meaning largely the Saudis, would make the bulk of the cutbacks, one million barrels, as long as Russia and other producers trimmed the rest.The gambit was “something of a boss move,” said Helima Croft, an analyst at RBC Capital Markets, but it backfired badly. Russia had played hard to get before, but this time Mr. Novak was not playing. The answer was “no” again, and the Saudi oil minister, Prince Abdulaziz bin Salman, and other officials headed back to their hotels with no results and no communiqué.
Needless to say, Saudi Arabia was not used to getting no for an answer, and so it responded by effectively disbanding OPEC, even as it continued to blame Russia for doing so: as Bloomberg reports, "since the original OPEC+ deal fell apart at a March 5 meeting in Vienna, the Saudis have argued Russia decided to walk away and was first to say countries were free to pump as much as possible."
“The Russian Minister of Energy was first to declare to the media that all the participating countries are absolved of their commitments,” said Prince Abdulaziz, the energy minister and half-brother of Crown Prince Mohamed bin Salman. “This led to the decision by countries to raise their production in order to offset lower prices and compensate for their loss of returns.”
In any case, Saturday's direct criticism of Putin was echoed in a statement by Energy Minister Prince Abdulaziz bin Salman, and threatened any fleeting hope of an agreement to stabilize the collapsing oil market after President Trump devoted hours of telephone diplomacy last week to brokering a truce in the month-long price war between Moscow and Riyadh.
As an immediate result, the OPEC+ (or R-OPEC) meeting scheduled for Monday has been delayed as Riyadh and Moscow have discovered a new reason to feud: arguing over who’s to blame for the collapse in oil prices.
And while the alliance is tentatively aiming to hold the virtual gathering on April 9 instead of Monday as it previously intended, a Bloomberg source said with another noting that "producers need more time for negotiations"; in other words, it is unclear if the meeting will take place at all now that the diplomatic spat has reached the highest levels of the world's top oil producers.
And, as we discussed on Friday, beyond this latest diplomatic spat, Saudi Arabia and Russia have indicated they want other oil countries to join in any output cuts, complicating efforts to call a meeting, the delegate said, asking not to be named discussing diplomatic matters.
“We always remained skeptical about this wider deal as U.S. producers cannot be mandated to cut,” said Amrita Sen, chief oil analyst at consultant Energy Aspects Ltd. “If so, Russia doesn’t come to the table. And if everyone doesn’t cut, Saudi Arabia’s long held stance is that they will not cut either.”
A delay is “not a good sign,” said Ayham Kamel, head of Middle East and North Africa at the Eurasia Group consultancy. “This entirely plays negatively for the discussions.”
“Part of Putin’s comments are about saving face and also justifying why the oil price crashed and partly to deter criticism from the U.S. Putin doesn’t want to be blamed for any losses in the U.S. energy industry. It seems to me that there’s both a defensive effort to shield from criticism abroad for both the Saudis and the Russians,” Kamel said.
The prospect of a new deal spurred a 50% recovery in benchmark oil prices last week as traders saw some relief from the catastrophic oversupply caused by a lockdown of the world’s largest economies, in a bit to halt the coronavirus pandemic. With billions of people forced to stay at home, demand for gasoline, diesel and jet has collapsed by about as much 35 million barrels a day.
Which means that absent either Putin or MBS making some major concessions in what would be seen as a glaring sign of weakness, the record oil rally is about to go in reverse because the primary reason behind the oil price crash still looms: the world running out of oil storage in months if not weeks, and is why the Saudis, who have ramped up production to a record 12 million barrels a day in the past month and massively discounted the price of their oil, have insisted a new agreement must involve significant contributions from all OPEC+ nations and major producers outside the coalition, including the U.S. and Canada.
“No one had expected such a total collapse in the oil market,” said Fyodor Lukyanov, head of the Council on Foreign and Defense Policy, a research group which advises the Kremlin. “Saudi Arabia and Russia have lost control of the situation. Tearing up the OPEC+ deal caused a lot of hurt feelings in Moscow and Riyadh, for Putin and MBS. That makes things more difficult, they have to get over that while not losing face. That’s why they’re both pointing the finger at each other."
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