Bon, finalement l'ISDA a décidé que la réduction de 50% de la dette grecque n'est pas un "événement de crédit" parcequ'il s'agit d'une restructuration volontaire et peu importe le pourcentage.
(Source : Zerohedge)
Cela parait un peu bizarre, mais il semble que les banques aient accepté ce compromis (jusqu'à preuve du contraire).
Donc cela signifie sans doute la mort des CDS sur les emprunteurs souverains.
Quel intérêt de détenir des CDS si ils ne sont pas activés en cas de restructuration de la dette ?
Comme l'indique le blogueur Macro Man via Money Game, les CDS étaient devenus la cible des politiques à la suite de la crise de la dette dans la zone Euro (on punit toujours le messager qui apporte les mauvaises nouvelles)
Tout comme les autorités se sont attaqué aux "Short Sellers", elles s'attaquent maintenant aux spéculateurs sur les CDS.
Mais à moyen terme, cela ne change pas vraiment le problème, car la hausse des cours des CDS n'était que le symptome et non la cause du problème.
Comme l'indiquait Peter Tchir, cela risque même de décourager l'achat des obligations italiennes portuguaises et espagnoles puisque l'on ne peut plus s'assurer contre les restructurations à venir .
Il risque en effet d'être tentant pour les autres pays (Portugal en tête) d'essayer d'obtenir un allègement de leur dette comme la Grèce.
En tout cas dans l'immédiat, R.I.P pauvres CDS...
(Source : Zerohedge)
Cela parait un peu bizarre, mais il semble que les banques aient accepté ce compromis (jusqu'à preuve du contraire).
Donc cela signifie sans doute la mort des CDS sur les emprunteurs souverains.
Quel intérêt de détenir des CDS si ils ne sont pas activés en cas de restructuration de la dette ?
Comme l'indique le blogueur Macro Man via Money Game, les CDS étaient devenus la cible des politiques à la suite de la crise de la dette dans la zone Euro (on punit toujours le messager qui apporte les mauvaises nouvelles)
Tout comme les autorités se sont attaqué aux "Short Sellers", elles s'attaquent maintenant aux spéculateurs sur les CDS.
Mais à moyen terme, cela ne change pas vraiment le problème, car la hausse des cours des CDS n'était que le symptome et non la cause du problème.
Comme l'indiquait Peter Tchir, cela risque même de décourager l'achat des obligations italiennes portuguaises et espagnoles puisque l'on ne peut plus s'assurer contre les restructurations à venir .
Il risque en effet d'être tentant pour les autres pays (Portugal en tête) d'essayer d'obtenir un allègement de leur dette comme la Grèce.
En tout cas dans l'immédiat, R.I.P pauvres CDS...