Une démonstration implacable par David Einhorn du jeu des banques et des investisseurs avisés (Warren Buffet par exemple) vis à vis des agences de crédit.
Au fond, ce qu'il dit c'est que ces entités défendent l'existence des agences de crédit (malgré leurs imperfections notoires) parce que cela leur permet de prendre des positions d'arbitrage qui profitent de la différence entre leurs propres analyse et les notations des agences.
Sachant que les fonds de pension se positionnent uniquement en fonction des notations d'agence, il est facile pour les investisseurs plus avisés d'arbitrer contre eux et donc de leur faire les poches.
Exemple : la Turquie est notée au même niveau que la Grêce (BB+) alors que son niveau d'endettement est moindre et qu'elle n'a jamais fait défaut.
Si l'on s'en tenait au marché des CDS , elle serait notée AA.
Donc il est intéressant pour les spéculateurs d'arbitrer contre l'avis des agences de notation et les positions des investisseurs institutionnels et fonds de pension.
Encore un autre exemple de méthode pour parasiter le système.
Je ne fais pas vraiment un jugement de valeur dans ce constat.
Le "smart money" se paie sur le dos du "dumb money", rien de nouveau sous le soleil.
Par contre cela confirme une fois de plus l'inutilité pour le bien commun des agences de notation.