Pour une fois, je vais mettre de coté les méthodes d’analyse contrarienne (qui reste néanmoins une des meilleures méthodes, d’après mon expérience) et me concentrer sur mon intime conviction. C'est-à-dire comment je vois les choses, avec les informations et l’expérience dont je dispose.
Aujourd’hui, je penche davantage que par le passé sur un scénario déflationniste, alors qu’auparavant j’étais davantage convaincu par le scénario inflationniste.
Ce scenario inflationniste n’a pas été complètement invalidé sur le long-terme ( et il m’a quand même profité via les actions Euro ressources et Auplata, qui ont profité de la hausse de l’or), mais il est à mettre de coté quand on voit les dynamiques en œuvre actuellement.
En fait inflation et déflation sont deux phénomènes à l’œuvre dans la crise actuelle.
C’est pourquoi on pourrait aussi parler de stagflation.
En fait, la comparaison qui me vient souvent à l’esprit est celle du levier de catapulte Il faut une période de
Quelles sont les facteurs qui me font pencher pour un scénario déflationniste ?
1. le krach de 2008 : on ne peut ignorer ce précédent, qui peut très bien se reproduire, malgré les politiques monétaires que l’on sait accommodantes en cas de nécessité. Ou plutôt le krach est le pré-requis pour mettre en branle des plans de relance toujours plus gigantesques. Sans crise pas de stimulus.
2. les mouvements politiques anti-stimulus, anti banques et pro-austérité (en europe), qui jusqu’à présent bloquent de nouvelles politiques monétaires ou budgétaires accommodantes.
3. la persistance l’immobilier à un niveau élevé en France, et notamment à Paris, qui se fait toujours sur la base de l’endettement élévé des ménages.
4. la Dette tout simplement : ces dettes n’ont pas été réduites mais ont pris des dimensions encore plus effrayantes, avec l’augmentation des déficits budgétaires des états. Et ce, sans résultats.
Dès lors, une correction est inévitable d’ici à l’automne. Seule l’amplitude de cette correction reste inconnue. A partir de quel niveau le sentiment du marché et l’opinion (donc les politiques) seront en mode panique ?
Pour l’instant le discours officiel et l’opinion majoritaire reste celle de la reprise en cours (ou plutôt l’espoir de reprise).
En tant qu’acteurs du marché, positionnés éventuellement pour profiter de la baisse des marchés, nous sommes nombreux à douter de cette reprise
Aujourd’hui, je penche davantage que par le passé sur un scénario déflationniste, alors qu’auparavant j’étais davantage convaincu par le scénario inflationniste.
Ce scenario inflationniste n’a pas été complètement invalidé sur le long-terme ( et il m’a quand même profité via les actions Euro ressources et Auplata, qui ont profité de la hausse de l’or), mais il est à mettre de coté quand on voit les dynamiques en œuvre actuellement.
En fait inflation et déflation sont deux phénomènes à l’œuvre dans la crise actuelle.
C’est pourquoi on pourrait aussi parler de stagflation.
En fait, la comparaison qui me vient souvent à l’esprit est celle du levier de catapulte Il faut une période de
Quelles sont les facteurs qui me font pencher pour un scénario déflationniste ?
1. le krach de 2008 : on ne peut ignorer ce précédent, qui peut très bien se reproduire, malgré les politiques monétaires que l’on sait accommodantes en cas de nécessité. Ou plutôt le krach est le pré-requis pour mettre en branle des plans de relance toujours plus gigantesques. Sans crise pas de stimulus.
2. les mouvements politiques anti-stimulus, anti banques et pro-austérité (en europe), qui jusqu’à présent bloquent de nouvelles politiques monétaires ou budgétaires accommodantes.
3. la persistance l’immobilier à un niveau élevé en France, et notamment à Paris, qui se fait toujours sur la base de l’endettement élévé des ménages.
4. la Dette tout simplement : ces dettes n’ont pas été réduites mais ont pris des dimensions encore plus effrayantes, avec l’augmentation des déficits budgétaires des états. Et ce, sans résultats.
Dès lors, une correction est inévitable d’ici à l’automne. Seule l’amplitude de cette correction reste inconnue. A partir de quel niveau le sentiment du marché et l’opinion (donc les politiques) seront en mode panique ?
Pour l’instant le discours officiel et l’opinion majoritaire reste celle de la reprise en cours (ou plutôt l’espoir de reprise).
En tant qu’acteurs du marché, positionnés éventuellement pour profiter de la baisse des marchés, nous sommes nombreux à douter de cette reprise