dimanche 31 octobre 2010

Krugman : la semaine prochaine, ayez peur. Ayez très peur...


A moins d'un énorme bouleversement, les républicains vont prendre le contrôle d'au moins une des chambres du Congrès (américain, ndt) la semaine prochaine. Cette perspective devrait-elle inquiéter les Américains ?

Pas vraiment, selon certains experts. Après tout, la dernière fois que les républicains avaient le contrôle du Congrès pendant qu'un démocrate vivait à la Maison Blanche, c'était de début 1995 à 2000. Et les gens se souviennent de cette période comme d'une bonne époque, une époque de créations d'emplois en plein essor et de budgets responsables. Peut-on espérer une expérience similaire aujourd'hui ?

Non, on ne peut pas. Ça va être affreux. En fait, les futurs historiens considéreront sans doute l'élection 2010 comme une catastrophe pour l'Amérique, une catastrophe qui condamna le pays à des années de chaos politique et de fragilité économique.


Commençons par la politique.

À la fin des années 1990, les républicains et les démocrates étaient capables de travailler ensemble sur certains problèmes. Le président Barack Obama semble croire que la même chose peut se reproduire aujourd'hui. Dans une interview récente au National Journal, il a fait entendre une note de conciliation, en disant que les démocrates devaient avoir "un sens approprié de l'humilité" et qu'il "passerait plus de temps à bâtir un consensus". Bonne chance.

Après tout, cette époque de coopération partielle des années 1990 n'est venue qu'après que les républicains avaient tenté la confrontation totale, allant jusqu'à suspendre les activités du gouvernement fédéral pour tenter d'obliger le président Bill Clinton à céder à leurs exigences de sévères coupes budgétaires dans Medicare.

Or, la suspension des activités gouvernementales avait fini par nuire politiquement aux républicains, et certains observateurs semblent supposer que les souvenirs de cette expérience inciteront le GOP à se garder d'être trop va-t-en-guerre cette fois-ci. Mais la leçon que les républicains actuels semblent avoir tiré de 1995 n'est pas qu'ils étaient trop va-t-en-guerre, c'est qu'ils ne l'étaient pas assez.

Une autre interview récente au National Journal, cette fois-ci de Mitch McConnell, le chef de l'opposition au Sénat, a reçu beaucoup d'attention grâce à une citation-titre accrocheuse : "la seule chose importante que nous souhaitons réussir est de faire en sorte que le président Obama soit un président à mandat unique".

Si vous lisez l'intégralité de l'interview, ce que McConnell dit, c'est qu'en 1995, les républicains se sont égarés en se concentrant trop sur leur agenda politique et pas assez sur la destruction du président : "nous souffrions d'une certaine arrogance et avons agi comme si le président était sans importance et que nous l'écraserions. Dès l'été 1995, il était déjà parti pour être ré-élu, et nous nous sommes accrochés pour survivre". Sous-entendu, cette fois-ci, ils resteront déterminés à faire tomber Obama.

Certes, McConnell a bien dit qu'il pourrait accepter de travailler avec Barack Obama dans certaines circonstances, notamment si ce dernier acceptait de faire un "salto arrière à la Clinton" en adoptant des positions qui trouveraient davantage de soutien parmi les républicains que dans son propre parti. Bien sûr, cela entamerait les chances de réélection d'Obama - mais c'est le but.

On pourrait ajouter que si des républicains du Congrès se mettaient en tête d'agir de manière responsable, bipartite, ils changeraient certainement d'avis après avoir jeté un coup d'œil par-dessus leur épaule aux types du Tea Party, qui leur sauteront dessus à la moindre velléité de se montrer raisonnables. Le rôle du Tea Party est l'une des raisons pour lesquelles les observateurs intelligents s'attendent à une nouvelle suspension des activités du gouvernement, sans doute dès le printemps prochain.

Au-delà de la politique, la différence essentielle entre les années 1990 et aujourd'hui est l'état de l'économie. Quand les républicains prirent le contrôle du Congrès en 1994, l'économie américaine avait des bases solides.

L'endettement des ménages était bien plus faible qu'aujourd'hui. Les investissements des entreprises étaient en augmentation, en grande partie grâce à de nouvelles opportunités créées par le secteur informatique - des opportunités bien plus vastes que les folies de la bulle internet.

Dans cet environnement favorable, la gestion économique consistait surtout à mettre des freins à la croissance, afin d'éviter la surchauffe économique et une inflation potentielle. Et c'est un boulot que la Réserve fédérale pouvait faire toute seule en augmentant les taux d'intérêt, sans aucune aide du Congrès.

La situation est complètement différente aujourd'hui. L'économie, plombée par la dette que les ménages ont accumulée pendant la bulle de l'ère Bush, est dans un état désespéré ; la déflation, et non l'inflation, est le danger manifeste et réel. Et il n'est pas dit que la Fed possède les outils pour éviter ce danger. Pour l'instant nous avons surtout besoin de mesures actives du gouvernement fédéral pour nous sortir de ce piège économique.

Mais nous ne les obtiendrons pas si les républicains contrôlent la Chambre. En fait, s'ils obtiennent ce qu'ils veulent, nous aurons le pire des deux mondes : ils refuseront de faire quoi que ce soit pour relancer l'économie maintenant, affirmant s'inquiéter du déficit, tout en augmentant en même temps les déficits à long terme par des réductions d'impôts irresponsables - les réductions qu'ils ont déjà annoncées n'auront pas à être compensées par des réductions de dépenses.

Alors si les élections se déroulent comme prévu la semaine prochaine, voici mon conseil : ayez peur. Ayez très peur.

Source Minuit Moins Une

vendredi 29 octobre 2010

mercredi 27 octobre 2010

Les marchés actions ne peuvent pas aller plus vite que l'économie

Une chronique de Bill Bonner qui rejoint mon point de vue actuel :

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Les marchés actions ne peuvent pas aller plus vite que l'économie

par Bill Bonner

La bulle actuelle est en train de rebondir dans une pièce remplie de piques. Il y a l'épineuse Chine -- elle pourrait crever la bulle des marchés boursiers américains à tout moment. Les grandes banques et les gouvernements étrangers sont autant de clous dangereux. N'importe lequel d'entre eux pourrait faire éclater la bulle en quelques heures. Et qu'en est-il de l'aiguille la plus aiguisée... le dollar lui-même ? Et si les investisseurs finissaient par se lasser de s'inquiéter de voir le billet vert chuter ? S'ils décidaient de sortir tous en masse ? Ou encore... imaginez ce qui se passerait si Bernanke décidait de protéger le dollar !

Mais les investisseurs ne sont pas inquiets. Ils anticipent de l'argent encore plus facile... et des prix encore plus gonflés pour les actions et les matières premières.

Si bien que lorsque la réunion du G20 s'est terminée sans qu'une décision soit prise, ils ont compris ça comme le signal que les jeux pouvaient continuer.

Un titre de Bloomberg : "les actions US grimpent après le G20, qui nourrit la spéculation sur un assouplissement de la part de la Fed".

En d'autres termes, ce marché n'est pas nourri par une croissance économique réelle. Il est alimenté par l'espoir d'argent facile et rapide. Du jeu pur et simple, en d'autres termes.

Non que nous soyons opposé au jeu. Mais lorsqu'on se lance dans ce genre de pari, il faut être conscient qu'on finira par perdre tôt ou tard. Une pièce de monnaie n'atterrit pas sans arrêt sur le côté face... il n'y a qu'un nombre limité d'as dans un jeu de cartes... et le "chat noir" de la partie finira par tomber sur vous.

▪ Les investisseurs pensent que la Fed fournira de l'argent rapide et facile. Et ils pensent qu'ils pourront en obtenir un peu en restant positionnés sur les actions et les matières premières. Ils ont peut-être raison... mais nous n'y parierions pas l'épargne de toute une vie.

La promesse des marchés boursiers est fondamentalement aussi frauduleuse que la promesse de l'Etat-Providence. Ce dernier prétend donner plus aux citoyens, en termes de services et d'avantages, qu'ils ne paient en taxes. Les marchés offrent quant à eux des gains sans douleur.

Mais les marchés boursiers -- au total, au cours du temps -- ne peuvent pas vraiment se développer plus rapidement que l'économie elle-même. "Des actions pour le long terme", c'est une arnaque. Parce qu'on ne peut obtenir des marchés boursiers que ce qu'on aurait obtenu d'à peu près n'importe quel autre investissement. A mesure qu'une économie se développe, il en va de même pour la valeur des actifs productifs qui en font partie. Les entreprises ne se développent pas plus rapidement -- à moins de vendre à d'autres marchés, dans d'autres économies... et de prendre des parts de marchés à d'autres entreprises. Dans l'ensemble, en moyenne, vous ne gagnerez avec les actions que ce que l'économie vous permet d'obtenir -- à peu près ce que vous auriez gagné en plaçant votre argent dans l'immobilier, les objets de collection ou autres investissements.

Parfois, vous obtiendrez un peu plus grâce aux actions -- et même beaucoup plus -- lorsque le marché connaît un boom. Et alors, vous devez vous attendre ensuite à obtenir beaucoup moins... de sorte que les performances de long terme du marché boursier reviennent en ligne avec l'économie sous-jacente.

Nous pouvons le voir simplement en regardant le marché boursier américain sur les trois dernières décennies. Il a été multiplié par 14 entre 1982 et 2007 -- dépassant de loin l'économie. Mais il a ensuite dû ralentir... et même reculer. Ces 10 dernières années, les prix des actions US stagnent. Il ne serait pas surprenant de les voir chuter de 30% à 50% à partir de là... et il ne serait pas surprenant de les voir stagner pendant les 10 années suivantes aussi.

Rappelez-vous... le Japon est un modèle boursier avancé. Les actions nippones ont atteint un sommet en 1990. Depuis, elles baissent. Vingt années de correction... pour revenir en ligne avec l'économie.

Les marchés américains feront la même chose. Plus ou moins.

Cette bulle va heurter une pique... Ce n'est qu'une question de temps.


Les march�s actions ne peuvent pas aller plus vite que l'�conomie

Dollar-Neutral Gold


Sans commentaire...



mardi 26 octobre 2010

Inflation Vs. Deflation par Todd Harrison

Voici un article de Todd Harrison de Minyanville (qui date du mois d'août)qui résume bien le débat ou plutôt "l'oscillation" entre les tendances inflationnistes et déflationnistes.

J'aime bien lire Todd Harrison de temps en temps, même si Minyanville n'est pas une de mes sources de prédilection.


The Main Event: Inflation Vs. Deflation | Markets | Minyanville.com

5 Mythes à propos de la Crise Financière

Five Things: The Myth Of The Crisis | Business & Markets | Minyanville.com

Zombie America Vs China's Zombie-eaters 2020

Un article dont les références vont de Naomi Klein (théoricienne de l'alter-mondialisme)à Christine O'Donnell (extrémiste de droite), cela ne peut qu'intriguer :

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Zombie America vs. China’s Zombie-Eaters 2020
Commentary: Eight reasons China’s ‘economic war’ is a secret defensive strategy

by Paul B. Farell

SAN LUIS OBISPO, Calif. (MarketWatch) — “Zombie Economics: How Dead Ideas Still Walk Among Us,” could easily have been entitled “Zombie Capitalism.” Why? The book is all about undead Reaganomics zombie-isms like “trickle-down” that nearly destroyed the American economy in 2008.

Now that same Zombie Capitalism is being resurrected by the Goldman Conspiracy of Wall Street Banksters and their new partner, the GOP Tea Party of No-No. Yes, folks, America’s self-destructive Zombie Capitalism has once again returned from the mausoleum of toxic undead ideas.

But this was so predictable. As Naomi Klein, author of “Shock Doctrine: The Rise of Disaster Capitalism,” warned: “Free-market ideology will come roaring back when the bailouts are done, and the massive debts the public is accumulating to bail out the speculators will then become part of a global budget crisis.”

Get it? The Zombie Capitalism of Reaganomics couldn’t kill us during the dot-com crash or subprime credit collapse, but now Zombie Wall Street is shooting for the “Third Meltdown of the 21st Century.”

Wait, an even better title would be, “Zombie America.” Why? America is not only enjoying Halloween, the great celebration of the undead, but in our election madness we also created a historic trick-or-treat, with invisible monster billionaire backers, ghoulish politicians and blood-sucking vampires emerging from graves in foreign sovereign nations to poison our souls from within.

But the scariest monsters this Halloween are the China Zombie Eaters who are devouring the dying jobs of Zombie Americans. China’s Zombie Eaters are infinitely more dangerous than all the spooky foreign nations funneling megabucks into the Chamber of Commerce’s Supreme Court-sanctioned lobby.

Here are 8 demonic reasons why China’s aggressive “economic warfare” is also a secret long-term defensive military strategy:

1. Zombie-eating China has a long-range plan to conquer America

Listen closely, because the nuttiest theories are so often revealed later as hidden truths. Remember Delaware Tea Party Senate candidate “I’m no witch” Christine O’Donnell. You may question her credibility about secret classified documents revealing that China has a “carefully thought out and strategic plan to take over America.”

But still, the facts are that the China Zombie Eaters are destroying and devouring millions of American jobs.

We also know China is stealing U.S. state secrets, stealing proprietary patents, stealing our technology. We know China is hacking away, aggressively engaged in a not-so-secret cyber war against America. We also know China has forged alliances with America’s enemies, including Iran, Venezuela and North Korea.

So while you’ll chuckle at a non-witch’s “classified” plans, the fact is China Zombie Eaters are our worst nightmare, aggressively engaged in wars against America on multiple fronts.

As Ross Terrill, a China expert at Harvard, put it in the Wilson Quarterly: “The Chinese Communists are very aware of this contest with the United States, though Americans (beyond the Pentagon) are not.”

Yes, Zombie America is clueless about the threat. And, Terrill warns, our lack of awareness will destroy us: “By being a shrinking violet, the United States would simply hand over the future to China.”

2. Zombie-eating China ‘buys’ Australia with surplus U.S. dollars

Want more proof? Read Malcolm Knox’s recent piece in Bloomberg-BusinessWeek: “The Deal is Simple. Australia Gets Money. China Gets Australia.” Wake up Americans. While our Zombie Politicians are fighting selfish turf wars this election cycle, China is using its foreign currency reserves (U.S. dollars) to buy rights to Australia’s commodities and natural resources, giving China Zombie Eaters long-term access to natural gas, minerals, iron ore and more.

A lot of those resources are found in Queensland, Australia, the home of John Quiggin, the economics professor who wrote the book “Zombie Economics.” Quiggin also summarizes the five main undead ideas of “Zombie Capitalism” in Foreign Policy magazine.

3. China Zombie Eaters easily bully Japan into submission

In a recent New York Times column Nobel Economist Paul Krugman warned: “Last month a Chinese trawler operating in Japanese-controlled waters collided with two vessels of Japan’s Coast Guard. Japan detained the trawler’s captain; China responded by cutting off Japan’s access to crucial raw materials.”

Bad news: Like a wounded tiger, China’s Zombie Eaters will turn against anyone. China controls 97% of “the world’s supply of rare earths, minerals that play an essential role in many high-technology products, including military equipment. Sure enough, Japan soon let the captain go.”

4. China Zombie Eaters are aware of Pentagon war strategies

That trawler incident got me thinking of the Pentagon study from Fortune back during the Bush/Cheney years: “By 2020 there is little doubt something drastic is happening.” The Pentagon warned that “as the planet’s carrying capacity shrinks, an ancient pattern of desperate, all-out wars over food, water, and energy supplies would emerge ... warfare is defining human life.” You can bet China’s generals have the same strategic playbook.

Krugman fears the Zombie Eaters long-range plans: “I don’t know about you, but I find this story deeply disturbing, both for what it says about China and what it says about us. On one side, the affair highlights the fecklessness of U.S. policy makers, who did nothing while an unreliable regime acquired a stranglehold on key materials. On the other side, the incident shows a Chinese government that is dangerously trigger-happy, willing to wage economic warfare on the slightest provocation.” Maybe even military action?

5. Zombie-eating China way ahead of Pentagon’s war planners

Krugman calls this “economic warfare.” But the Marine Corps veteran in me sees a long-range strategy of out-flanking a complacent Zombie America.

It’s well-known the China Zombie Eaters are making deals all over the world — in Africa, South America, Russia and Asia — tying up long-term natural resources, using their surplus credits of U.S. dollar reserves to lock up essential global commodity futures. Meanwhile America’s Zombie Politicians waste time in myopic election turf wars for personal gain, failing to see that America’s consumers and taxpayers are financing China’s war plans. Wake up. Admit it.

So to echo Krugman: I don’t know about you, but on so many fronts China’s behavior smells like their leaders are doing lots more than expanding China’s economy (the Foreign Policy Journal predicts China will explode from 11% to 40% of the global GDP by 2040, creating a $123 trillion economy that will dwarf America’s GDP).

But even more deeply disturbing, China’s behavior tells us they are obviously engaged in long-term defensive military strategies as well as economic planning, and that in the future, another trawler incident may well provoke dangerously trigger-happy Chinese leaders into escalating from defensive military strategies to a preemptive strike protecting China’s economic power.

6. Zombie-eating China aided by the Goldman Conspiracy vampires

The Wall Street Journal reports that Goldman Sachs CEO Lloyd Blankfein (obviously supported by the ghost of former CEO Hank Paulson who left the American Treasury buried in a graveyard of trillions of debt) “is trying to rehabilitate its public reputation with an ad campaign.” Yes, that undead Wall Street zombie will try “to show how it helps create jobs, is planning to make changes in the way it reports its finances and how it relates to clients, investors and analysts.”

Warning: Goldman’s no passive zombie. They’ll always be the textbook bloodsucking Wall Street vampire for all future Halloweens, what Rolling Stone’s Matt Taibbi called a “giant vampire squid wrapped around the face of humanity, relentlessly jamming its blood funnel into anything that smells like money.”

That image forever defines Goldman as an enemy of America, especially now for using its conspiracy of anti-capitalists to aid and abet China Zombie Eaters in their economic war to bury America for all eternity.

7. Zombie AARP retirees vs. American under-40 taxpayers

Unfortunately the coming domestic class war will further drain America’s global power. Soon America will resemble France. Total chaos today. President Sarkozy’s under siege for raising the retirement age from 60 to 62.

French bankers are still getting rich, like Wall Street. But they control government, budget cuts, austerity. Result? Class wars: Students stormed the French Senate. Trade unions blocked airports. Oil refineries forced closure of 3,000 French gas stations. Cost: $100 million a day.

French voters are not zombies, they’re role models. Soon Zombie Americans will revolt, arising as the undead. France has 62 million, America’s five times bigger. Imagine an American class war when Zombie AARP’s 40 million members react after our Zombie Congress raises the Social Security retirement age (or cuts benefits, or raises taxes).

Bet on a nationwide revolution of young voters, unions, unemployed and poor, as in France.

8. Warning: Zombies can’t vote … but zombies will revolt!

Remember “The Night of the Living Dead?” Their time is on the horizon. In the full moon, cemeteries will empty of the undead. Revolting, they will fulfill their destiny. They will take back America from the eternally greedy Zombie Bankers and feckless Zombie Politicians.

Happy Halloween all you zombies, ghouls, vampires, witches and devilish monsters sucking the blood out of America’s soul … your time is coming soon, the end of your evil ways, when a new “night of the living dead” revives our great nation.

lundi 25 octobre 2010

Le Megaphone est invalidé... mais...

Toujours en position baissière, comme je l'ai déjà évoqué, j'avais également détecté une figure en mégaphone, c'est à dire une figure de sommet s'élargissant.


Comme le graph ci-dessous le montre :
le mégaphone (en rose) a été invalidé. Il 'y aura donc pas de test immédiat de la borne inférieur du triangle, aux alentours de 3600.

Cependant, cette figure qui étaient jusqu'alors parfaite, ne signifie pas une hausse fulgurante maintenant qu'elle est invalidée. Car le test final ne se situait que sur la borne inférieure.

Maintenant, on peut oublier le megaphone et se concentrer sur le tunnel ascendant (en bleu) qui fournit un objectif de hausse exactement au niveau où nous nous trouvons (3890 environ). En outre nous avons des résistances horizontales au dessus de 3900.

Donc c'est probablement aujourd'hui que le véritable test se produit.
Si les résistances au dessus de 3900 sautent et qu'elles sont retestées avec succès , je repasserai Bullish à moyen terme.

Mais on en est pas encore là.


En cas d'échec sur la résistance des 3890 environ, l'objectif à la baisse se situe aux alentours de 3500 dans un premier temps.


Dessins Satiriques sur le "Foreclosuregate"




Housing Cartoons | The Big Picture

dimanche 24 octobre 2010

Plusieurs graphes semblent converger...

...et ils semblent précéder les évolutions des indices actions.

Tout d'abord l'indice SPX divisé par le tracker UDN (un tracker dollar bearish). Ce ratio a pour objectif de montrer l'évolution du S&P 500 hors dépréciation du dollar.



Ensuite, le graphique de l'indice BKX des valeurs bancaires :




Pour finir le graphique du ratio WTIC(West Texas Intermediate Crude) divisé par Gold. (c'est à dire l'inverse du Gold/Oil ratio) :





Une observation rapide nous indique que tous ces graphes anticipent sur l'évolution de l'indice SPX en valeur nominale, depuis le début de la crise.

Et ils ont commencé à piquer du nez.


Voir ci-dessous l'évolution (pour mémoire) du SP500 en valeur nominale :

jeudi 14 octobre 2010

Spéciale Dédicace pour Mamadu

Il parait que je dois diversifier les sujets de mes posts, avec des "fotos de ku" (dixit Mamadu).

Donc, voilà :

A propos de l'analyste technique, face aux intervention manipulations et autres assouplissements monétaires...

D’après une opinion très répandue, il est inutile de faire des analyses graphiques lorsqu’il y a autant de manipulations sur les marchés (manipulations exécutées notamment à l’aide de programmes informatiques très sophistiqués).

 

Je pense que cette opinion est erronée, même si l’analyse technique n’est pas mon outil de prédilection (d’après mon expérience l’analyse « contrarienne » fournit des résulats plus facilement).

 

Cependant , je maintiens que TOUT est dans les graphiques, rigoureusement TOUT, y compris les manipulations, les injections de QE et même le flash krach du 6 mai dernier et le prochain krach aussi

(Note : même le krach du 11 septembre d'ailleurs avait déjà commencé AVANT les attentats. Après, chacun est libre d’interpréter cela comme il veut).

 

Le problème est d'avoir la bonne interprétation.

 

Il faut rappeler qu'une figure a TOUJOURS besoin d'être confirmée pour être valide.

 

Tant qu'elle n'est pas validée cela peut être une faux signal.

 

Les faux signaux, cela ne date pas de la "manipulation actuelle", cela a TOUJOURS existé.

 

Si l'AT était une science exacte, cela se saurait.

 

Si on a raison 60% du temps c'est déjà très bien.

 

Après tout le reste est surtout affaire de Risk Management,  de Money Management et surtout de matrise de sa propre psychologie

 

Si l'on est en train d'accuser la manipulation c'est  que l'on est en train de flancher psychologiquement.

 

Ce n'est que mon humble avis.

 

Et d’ailleurs  je suis le premier à plaider coupable pour ces petites faiblesses psychologiques, qui sont le talon d’Achilles de tout spéculateur.

La plus grande fraude de l’histoire?

 

Imaginez la scène. Sans emploi depuis des mois, vous devez rendre les clés de votre maison à la banque. Pas un, mais trois représentants de banques différentes cognent à votre porte. Chacun d'eux tient dans ses mains un certificat de propriété pour votre maison. Après vérification, les trois papiers sont… des faux! Et personne ne sait qui possède votre maison.

 

On pensait avoir tout vu des banquiers de Wall Street. Mais le «Foreclosure-gate» pourrait battre tous les records de fraude financière… et nous replonger tous au cœur d'une nouvelle crise.

 

 

De 2004 à 2007, les grandes banques aux États-Unis ont consenti sans retenue des millions de prêts hypothécaires. Même une femme de ménage gagnant 10$ l'heure pouvait s'offrir à crédit une baraque de 500 000$. Les banques faisaient fortune en regroupant les hypothèques et en les revendant sous forme de produit financier à des investisseurs, comme des régimes de retraite. Or, quand vous échangez des milliers d'hypothèques par jour, ça devient long et coûteux d'aller voir le notaire chaque fois. Les banques ont donc créé leur propre système informatisé (appelé MERS) pour enregistrer les transactions de vente et d'achat.

 

Aujourd'hui, des millions d'Américains perdent leur emploi, et doivent redonner les clés de leur maison aux banques. Seul problème : les enregistrements MERS contiennent peu de détails et ne valent rien aux yeux de plusieurs juges qui autorisent le processus de saisie d'une hypothèque (foreclosure). Pour récupérer les maisons, les banques doivent présenter un acte notarié. Incapables de retrouver les documents originaux – détruits ou perdus –, ni de reconstituer la chaîne de transmission de la propriété des hypothèques, plusieurs banques auraient décidé de fabriquer de faux papiers. Et les ont fait autoriser par des avocats sans scrupule (l'un d'eux affirme en avoir autorisé 10 000 en un mois). Résultat : fouillis total à la grandeur du pays. Plusieurs banques se trouvent à réclamer la même maison, et des propriétaires se font évincer alors qu'ils ne devraient pas l'être.

 

Scandaleux? Attendez, le pire s'en vient. Selon un nombre croissant d'analystes, si les banques ont créé le système MERS (qui, rappelons-le, produit des documents peu détaillés sur l'hypothèque et l'emprunteur), ce n'était pas pour économiser quelques sous. C'était pour revendre en douce à des investisseurs – comme votre régime de retraite – des tonnes d'hypothèques frauduleuses (qui contenaient de fausses informations sur l'emprunteur, ou qui ne respectaient pas certaines conditions de base). Sans documentation suffisante, les acheteurs de ces produits ne pouvaient en vérifier correctement la qualité. On parle ici d'une fraude majeure, à l'échelle du pays.

 

Si les faits – qui s'accumulent chaque jour – viennent confirmer cette théorie, les grandes banques feront face à une montagne de poursuites judiciaires. Elles perdront aussi leurs droits sur des milliers de maisons. Janet Tavakoli, experte de la finance aux États-Unis, parle d'une facture possible de plus de 700 milliards $ pour les banques. En d'autres mots : la faillite pour plusieurs d'entre elles.

 

Les contribuables américains n'accepteront jamais de payer encore une fois pour les banquiers. Surtout pas dans ce contexte. (Les politiciens, qui reçoivent des millions en contributions politiques de Wall Street, c'est une autre histoire…) Une telle incompétence, si couplée d'une intention criminelle, ne mérite qu'une chose : qu'on laisse ces banques faire faillite – de façon ordonnée – pour de bon. C'est d'ailleurs ce qu'on aurait dû faire il y a deux ans.

 

Source David Descôteaux - Métro Montréal

 

 

Ma position actuelle sur les marchés



Comme le chevalier noir de "Sacré Graal", j'ai un bras en moins, mais je ne m'avoue pas vaincu...

J'ai en effet gardé le plus gros de ma position baissière en BX4, avec aussi quelques contrats CFD.



Cependant, je n'ai pas l'intention d'aller aussi loin que le chevalier noir et être réduit à l'état de "tronc". J'arrêterai avant.

Le Megaphone sur France 40 (Suite)



L'indice France 40 (Futures) n'a pas tout à fait touché la borne haute du mégaphone que j'ai indiqué hier

Cependant, il pourrait bien le toucher parfaitement aujourd'hui.

Mais de toute façon, un contact parfait n'est pas indispensable pour valider cette formation. Une baisse franche depuis les niveaux actuels suffirait et permettrait d'envisager d'aller toucher la borne basse (aux alentours de 3615).

Je constate aussi que le cours oscille actuellement autour de la borne haute : voir le zoom ci-dessous avec une unité de temps 1minute :



A l'heure où j'écris les statistiques de 14h30 viennent de tomber, sans impact significatif, donc il est possible que l'on termine la journée toujours au même niveau.

Peut-être la journée de demain apportera un début de réponse.
A suivre...

mercredi 13 octobre 2010

Toujours Bearish

Bon, je ne vais pas le cacher, la journée a été très rude pour moi.

Je suis encore en positif sur l'année mais mes PV ont été sérieusement amputées.

Je n'ai pas suffisament saisi l'occasion d'hier matin pour racheter une partie de mes positions (histoire d'assurer le coup)

Et aujourd'hui on a donc assisté à un short squeeze en règle qui étéit en partie prévdisible. Et je pense que beaucoup de Bears ont du jeter l'éponge entre hier et aujourd'hui.

Quant à moi j'ai fait en sorte de garder quelques réserves pour un dernier baroud d'honneur avant de couper mes positions et de tout remettre sur l'or et les aurifères.

Je reste convaincu qu'une correction n'est pas loin et je ne voudrais pas abandonner à ce stade mais j'avoue que je ne suis pas tout à fait serein.

Cependant, en journalier, on a une parfaite formation en megaphone qui n'est pas vraiment haussière (cf graph ci dessous).


A plus long terme, on a toujours une formation en drapeau ascendant (qui est une figure ordinairement baissière) , qui n'a toujours pas été invalidé tant que l'on a pas dépassé la zone des 3867.
Lors de la prochaine phase de baisse on pourrait très bien tester la zone des 3500, et ce avant la fin Octobre selon ma modeste opinion.
Cf Ci-dessous



Bon, toutes ces opinions sont à prendre avec prudence. Je ne suis qu'un trader amateur, et actuellement je suis plutôt dans le mauvais sens et pas loin de couper mes positions, car je subis la pression du short squeeze. Mais tout le monde devient un peu trop convaincu de la hausse à mon avis.

A court terme on devrait avoir au moins une correction, dont on ne sait pas avec certitude où elle pourrait s'arrêter.

mardi 12 octobre 2010

Forum BX4 Déserté ces derniers temps

(Crédits photo : Unsplash - Adam Nowakowski )D'après ma petite expérience en cours, c'est un très bon signe pour les baissiers et une mauvaise nouvelle pour les investisseurs en actions.

Je crois que beaucoup de "Bears" ont abandonné et jeté l'éponge ces derniers temps.

Les quelques baissiers qui restent sont extrêmement nerveux et prêts à tout lacher au moindre petit rebond du BX4 : un autre signe favorable au BX4 d'après la théorie contrarienne.

Il y a clairement un "wall of worry" à escalader pour ceux qui parient sur la baisse des actions.

Et ce phénomène est équivalent à une douce illusion du coté de ceux qui croient de plus en plus à la hausse.

En fait, depuis quelques semaines, tout le monde semble convaincu que le QE 2 va assurer une hausse des marchés actions.

Le consensus est devenu tel que l'on peut craindre un vrai krach au moindre imprévu.

Mais on en a tellement parlé depuis des mois sans que rien n'arrive, que maintenant plus personne n'y croit.

Et pourtant la situation financière est proprement désastreuse, sans perspective d'amélioration.
Il y a encore un tas de cadavres dans les placards du système financier. (Il n'y a qu'à lire certains épisodes de la saga du "ForeclosureGate" pour s'en rendre compte).

Mais on fait comme si les autorités avait toute latitude pour sauver les apparences et maintenir l'illusion d'une reprise économique.

Mais, en analysant la folie des foules (et donc des marchés) on devrait savoir que l'état ne peut rien contre une petite panique boursière.

Il n'y a qu'à se souvenir de 2008, mais aussi plus récemment le flash crash de Mai 2010.

Si je remonte plus loin je pourrais parler de 1987 ou même de 1929.

Dans chacun de ces cas, les investisseurs se croyaient protégé par une quelconque vérité indéniable à leurs yeux

Mais au final le QE 2 tout comme d'autres "évidences" auparavant, ne pourra rien, lorsque les esprits inquiets regarderont au dessus de l'abysse.

Ils réaliseront qu'ils avaient mis des oeillières en croyant aveuglément à l'intervention toute puissante des autorités sur les marchés.

lundi 11 octobre 2010

Pays classés par patrimoine par habitant




Via Credit Suisse

Ce classement date de 2010.
J'ai été étonné du très bon rang obtenu de la France (5ème mondial quand même...), mais après réflexion, c'est assez logique vu le niveau actuel des prix immobiliers, qui constitue l'essentiel du patrimoine des français.

La france n'a pas subi de baisse significative des prix immobiliers jusqu'à présent.

Si on y ajoute le niveau élevé de l'euro, on comprend mieux pourquoi la France est devant la Suède, les Etats-Unis et le Royaume-Uni par exemple.

vendredi 8 octobre 2010

Le point sur le FOREX

Une petite mise à jour pour informer que j’ai cloturé la plupart de mes positions vendeuses sur le dollar hier soir, y compris les positions de court terme sur l’Or (j’étais positionné jusqu’à 80 onces à un moment donné).

J’ai cependant gardé la position vendeuse sur l'USD/JPY. D’un point de vue contrarien c’est la position la plus prometteuse, puisque beaucoup trop de gens s’attendent à une réaction de la BOJ, qui s’est avérée de toute façon inefficace. Par contre j’ai fini par cloturer ma position acheteuse  sur l’Euro.

Le rebond de l’euro assez spectaculaire est en train de pousser à nouveau les « pays périphériques » au bord de l’abyme (vous avez remarqué, je n’ai pas utilisé l’expression PIGS). Tôt ou tard il y aura une réaction des autorités monétaires européennes et/ou un nouveau mini-krach des positions à risque ("Risk Off trade"), et donc un rebond du dollar.


A plus long terme, je suis vendeur sur le dollar.
En fait cela fait même un sacré moment comme ce post de 2006 l'indique.

Analyse Auplata (Suite)


Cette analyse a déjà été supprimée (censurée ?) maintes fois, mais je vous la re-poste quand même.

JE répète qu'il est fort probable que l'on vienne toucher le bas du canal ascendant.

Il est même probable que les excès baissiers nous amènent jusqu'aux alentours de 2.50 (tout comme l'excès haussier de fin novembre 2009 est sorti brièvement du canal.

La correction actuelle correspond logiquement à la correction en cours du cours de l'or (surtout exprimé en euros).

Je sais, je sais...
... c'est particulièrement frustrant, surtout lorsque l'on observe qu'Auplata a très peu profité de cette hausse spéctaculaire de l'or (en dollars).

Mais si c'était facile de gagner de l'argent, ça se saurait.

Personnellement, j'ai bien profité de la hausse sur les aurifères éligibles au PEA cotée à Londres (il n'y pas qu'Auplata et Euro Ressources), et sur les américaines et canadiennes.

Mais j'ai maintenant considérablement allégé, pour revenir en force sur le secteur un peu plus bas.

J'anticipe toujours une correction des marchés boursiers, et je suis positionné en BX4.

En attendant, soyez prudent...

Bons Trades.

Alex


PS :La bourse c'est un marathon, pas un sprint...

mercredi 6 octobre 2010

Un graphique qui résume ma position actuelle




Jusqu’à présent, mon portefeuille répliquait plus ou moins le ratio HUI/SPX (voir graphe ci-dessus)

En résumé : Long sur les actions aurifères, Short sur les actions généralistes. Globalement, ce trade a été gagnant sur 2010, jusqu’à présent.Mais il a été très volatile et a enchainé une succession de hauts et de bas.

Surtout, le « break-out » de ce ratio (aux alentours de 0.46) n’a pas encore eu lieu.Maintenant, j’attend toujours une correction des marchés actions, qui ne vient pas.Il est en outre fort probable (mais pas certain) que la correction des marchés actions entraine également une baisse des actions aurifères.Mais surtout je commence à penser (d’un point de vue contrarien) que nous sommes arrivés à un sommet temporaire sur le cours de l’or.Je peux sans doute me tromper, mais le fait est que j’ai réduit mes positions sur l’or, tout en gardant mes positions baissières sur les marchés et en renforcant des positions baissières sur le dollar.Il me semble que c’est ce qui peut le plus se rapprocher d’un trade « gagnant-gagnant » à court terme.

Le graphique suivant semble le confirmer :



Il représente le ratio UDN /CAC40, sachant que UDN est un ETF qui réplique une position baissière sur le dollar index (USDX), dont la composante inverse principale est l’Euro, mais également le Yen, le Franc Suisse, la Livre Sterling, etc…

Il semble d’après ce graphique que la jolie consolidation arrondie de ce ratio soit en train de se terminer

Désormais, ma position actuelle est un mix de ces deux graphiques.

Les risque de la position réside dans une forte appréciation du dollar, mais cela signifierait probablement aussi une forte correction des marchés actions (et donc le CAC) qui profiterait à mes positions baissières en BX4 . Donc le risque des cette position me semble controlé.

Dur Dur pour les Bears

Dure journée hier, dure journée aujourd’hui.

 

A l’heure où j’écris, il semble que le soufflé du CAC40 se dégonfle un peu, mais le coup de « BULL » a été rude.

 

De quoi faire douter les BEARS les plus endurcis. Mais j’en suis toujours.

 

En ce qui me concerne, j’avais pris quelques bénéfices sur mes positions en BX4 Lundi en fin de journée, mais insuffisamment, au regard du rebond qui a suivi le lendemain.

A ce moment là j’étais sans doute un peu trop gourmand.

 

Une leçon à retenir pour l’avenir.

 

D’autant plus que j’ai rechargé en positions baissières un peu trop vite, dès le lendemain.

 

J’aurais du savoir qu’une journée comme celle d’hier est toujours suivie d’un petit « bonus » haussier.

 

Par expérience, il me semble que le meilleur point de retour après un rebond puissant est vers la fin du deuxième jour, lorsque la hausse est moindre que le premier jour.

 

D’après ce petit théorème, le meilleur moment pour se placer serait donc maintenant, en fin d’après-midi.

 

Mais j’avoue que je ne suis pas très serein.

 

Il n’y a rien de pire que d’être un BEAR pris à  contre-pied. C’est pourquoi il faut de la réserve et ne pas être trop exposé dans des moments comme ceux-là.

 

Mais revenons à Lundi.

 

Lundi a été un jour important pour moi, qui s’est apparenté à un « Break out » au niveau de la valeur du fond que je gère.

La baisse du CAC de Lundi m’a permis d’atteindre un nouveau sommet en ce qui concerne mes gains de l’année (+17%), après avoir buté au niveau des 15% par deux fois fin Juin, puis fin Août.

 

Il faut dire que l’année jusqu’à présent n’a été qu’une succession de mois haussiers et de mois baissiers, à l’exception d’Avril et Mai qui se sont suivis et qui ont été une très bonne période pour moi.

 

Car depuis le début de l’année, je suis positionné (à des degrés divers) à la baisse sur le CAC, tout en misant sur les actions de mines d’or.

 

C’est ma position de long-terme.

 

Elle s’est avérée gagnante jusqu’à présent, à la fois avec les BX4 et les actions aurifères, mais pas en même temps en général.

 

Actuellement et depuis la fin Août ce sont plutôt les actions aurifères qui me sauvent, et le BX4 qui me fait souffrir.

 

Cependant j’ai pu alléger considérablement cette position en BX4 avant les pires moments des « rally ». C’est pourquoi, j’estime que la gestion du risque et le money management ont été extrêmement important depuis le début de l’année, pour conserver la performance.

 

Bon maintenant, pour résumer, je suis toujours baissier sur le CAC pour le mois d’Octobre. Je n’ai pas dit mon dernier mot, et j’ai même renforcé progressivement la position.

Parallèlement à cela, j’ai allégé temporairement mes positions aurifères qui avaient bien gagné.

 

 

Dans le même temps, j’ai aussi « hedgé » cette position avec des positions baissières sur le dollar, que je débouclerai progressivement. (pour rappel, j’avais pris des bénéfices après l’intervention de la Banque du Japon mais j’ai ensuite repris ces positions).

 

A suivre…

 

 

Bons trades à vous…

 

Alex

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